« Offrir, partager et transmettre » sont les piliers de cette exposition inédite et souvent interactive, qui fusionne les arts de la table et la littérature de manière unique. La Maison Haviland et l’artiste Fred vous convient à un voyage à travers le temps en vous invitant à la table de Victor Hugo. Ce parcours immersif plonge les visiteurs dans l’atmosphère du XIXe siècle, où chaque détail est soigneusement pensé pour éveiller les sens.

À travers des décors riches et évocateurs, des récits littéraires et des créations gastronomiques, l’exposition propose une expérience multisensorielle où l’on peut non seulement voir et entendre, mais aussi sentir, toucher et goûter. Tout a été imaginé pour transporter les visiteurs dans l’univers de Victor Hugo, en les immergeant dans un cadre où les arts de la table rencontrent les grandes œuvres littéraires

Vidéo générée par l’intelligence Artificielle

Bienvenue dans le monde intime de Victor Hugo, Le fameux salon chinois (reproduction et adaptation visuel pour l’exposition )de Victor Hugo se trouvait dans sa maison de la Place des Vosges à Paris, aujourd’hui un musée consacré à sa mémoire. Installé au deuxième étage, ce salon reflète l’amour de Hugo pour l’art oriental et les objets décoratifs, une passion qui s’est intensifiée au cours de son exil à Guernesey.

Victor Hugo avait un goût prononcé pour la céramique et la faïence, qu’il collectionnait et utilisait souvent pour décorer ses intérieurs.Ce salon témoigne de son talent pour le design et la décoration, car Hugo ne se contentait pas de collectionner ces objets : il les intégrait de manière créative à son mobilier et à ses panneaux muraux, transformant l’espace en un véritable cabinet d’arts exotiques

Découvrir le poème ” Le mot “

« Offrir, partager et transmettre » sont les piliers de cette exposition inédite et souvent interactive, qui fusionne les arts de la table et la littérature de

manière unique. La Maison Haviland et l’artiste Fred vous convient à un voyage à travers le temps en vous invitant à la table de Victor Hugo. Ce parcours immersif plonge les visiteurs dans l’atmosphère du XIXe siècle, où chaque détail est soigneusement pensé pour éveiller les sens.

À travers des décors riches et évocateurs, des récits littéraires et des créations gastronomiques, l’exposition propose une expérience multisensorielle où l’on peut non seulement voir et entendre, mais aussi sentir, toucher et goûter. Tout a été imaginé pour transporter les visiteurs dans l’univers de Victor Hugo, en les immergeant dans un cadre où les arts de la table rencontrent les grandes œuvres littéraires

Nous vous invitons à découvrir une des plus célèbres histoire d’amour de la littérature française, entre Victor Hugo et Juliette Drouet. Pendant près de 50 ans ils échangent plus de 22 000 lettres. Découvrez une petite partie des correspondances reflet de cet amour: « C était Juliette. Il se fit Roméo » d’après Michel De Jaeghere (Figaro Hors série)

 Victor Hugo a écrit ce chef d’oeuvre en un temps record à partir de l’automne 1830. Il fut interrompu par la révolution de juillet qui bouleversa Paris puis par la naissance de sa fille Adèle en aout. Il reprit l’écriture nuit et jour en s’imposant une discipline de fer en septembre 1830 pour finir le livre 5 mois plus tard en janvier 1831.

A l’époque cette vitesse d’écriture est remarqué d’autant plus que l’ouvrage est volumineux mais aussi très riche en détails historiques et en descriptions poétiques.

Les repas chez Victor Hugo étaient bien plus qu’une invitation mondaine, ils étaient devenus avec le temps, un lieu d’échange intellectuel, d’inspiration littéraire et vers la fin de sa vie un rendez vous de militantisme politique. Découvrez Salade de lentilles, une des entrées préférée de l’écrivain

Recette réalisée par:  Corrine Picard @corinnemlacuisine

Entrée

Recette :Salade de Lentilles

Ingrédients pour 4 personnes

• 200 g de lentilles vertes (du Puy de

préférence)

• 2 échalotes

• 1 gousse d’ail

• 1 branche de thym

• Quelques brins de persil frais

• 1 cuillère à soupe de moutarde ancienne

• 4 cuillères à soupe d’huile d’olives

• 1 cuillère à soupe de vinaigre d’échalote

• Sel et poivre

Cuisson des lentilles :

Rincez les lentilles sous l’eau froide.

Dans une casserole, faites revenir les lentilles avec l’ail émincé et 1 cuillère à soupe d’huile d’olives.

Quand les lentilles sont bien brillantes, ajouter 1,5 litre d’eau froide, une pincée de sel et la branche de thym.

Laisser cuire à petite ébullition pendant 20 à 25 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres mais fermes

(al dente).

Égouttez-les et laissez-les refroidir.

Préparation de la vinaigrette :

Dans un bol, mélangez la moutarde, le vinaigre, le sel, le poivre et incorporez progressivement l’huile

d’olive en fouettant pour obtenir une sauce bien émulsionnée avec les échalotes et le persil émincés.

Assemblage de la salade :

Dans un saladier, mélangez les lentilles refroidies avec la vinaigrette.

Plat

Recette : Poulet Crapaudine

Ingrédients (pour 4 personnes) :

• 1 poulet entier (1,5 kg environ)

• 3 cuillères à soupe d’ail semoule

• 1 cuillère à soupe de concentré de tomate

• 3 cuillères à soupe d’huile d’olive

• 1 cuillère à soupe de paprika

• 1 cuillère à soupe de sauce Worcestershire

• Sel et poivre

• Une branche de romarin

Préparation du poulet en crapaudine :

Posez le poulet, poitrine vers le bas, sur une planche à découper.

Avec des ciseaux de cuisine, découpez le long de la colonne vertébrale (d’un côté puis de l’autre) pour retirer l’os central.

Ouvrez le poulet et aplatissez-le avec la paume de la main, en appuyant fermement sur la poitrine pour qu’il reste bien à plat.

Marinade :

Dans un bol, mélangez l’huile d’olive, le paprika, l’ail, le sel et le poivre, le concentré de tomate et la sauce Worcestershire

Badigeonnez généreusement le poulet avec cette marinade, en vous assurant que la peau et l’intérieur du poulet soient bien recouverts.

Laissez mariner pendant au moins 30 minutes au réfrigérateur (ou jusqu’à 2 heures pour plus de saveurs).

Cuisson :

Au four : Préchauffez le four à 200°C. Placez le poulet, peau vers le haut, sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé. Enfournez

et faites cuire pendant environ 40 à 50 minutes, en arrosant de jus de cuisson à mi-cuisson. Si la peau brunit trop vite, couvrez légèrement

avec du papier d’aluminium.

Au barbecue : Préchauffez le barbecue et déposez le poulet côté peau vers le bas. Faites griller à feu moyen pendant environ 20 à 25

minutes, puis retournez et continuez la cuisson 20 minutes de plus, jusqu’à ce que la viande soit bien cuite et la peau croustillante.

Repos :

Laissez le poulet reposer pendant 5 à 10 minutes avant de le découper, pour que les jus se répartissent bien dans la viande.

Vide poche Jersey

Plateau carré Panthéon

Dessert

Recette Mousse au chocolat

Ingrédients (pour 6 personnes)

200 g de chocolat noir

6 œufs

1 pincée de sel

Optionnel : 1 tasse de café noir

Faire fondre le chocolat

Cassez le chocolat en morceaux et faites-le fondre au bain-marie ou au

micro-ondes par petites périodes (de 20 secondes) pour éviter qu’il ne brûle. Remuez le chocolat jusqu’à ce qu’il soit bien lisse et laissez-le tiédir légèrement.

Séparer les blancs des jaunes d’œufs

Ajouter les jaunes d’œufs un par un dans le chocolat fondu en remuant bien entre chaque ajout puis le café

(optionnel).

Monter les blancs en neige avec une pincée de sel dans un saladier avec un batteur

Incorporer délicatement les blancs dans le chocolat fondu

Verser dans le saladier de service et placer au réfrigérateur au moins 4 heures

Sortir du frais 1 heure avant la dégustation pour plus d’onctuosité.

Mug Besançon

Vide poche Vosges

Vide poche Jersey

Tea time

Recette Financiers aux amandes

Ingrédients (pour environ 12 financiers) :

100 g de poudre d’amandes

150 g de sucre glace

50 g de farine

4 blancs d’œufs

100 g de beurre

1 pincée de sel

Préparation du beurre noisette :

Faire fondre le beurre dans une petite casserole à feu moyen jusqu’à ce qu’il devienne doré et dégage une odeur de noisette. Surveiller bien pour éviter qu’il ne brûle !

Vous pouvez aussi le faire fondre au micro-ondes…

Mélanger dans un saladier la poudre d’amandes, le sucre glace, la farine et une pincée de sel puis incorporer le beurre fondu

Battre les blancs d’œufs en neige avec une pincée de sel, dans un saladier avec un batteur et les incorporer au mélange précédent.

Préchauffer le four à 180°C

Beurrer les moules et bien les remplir

Enfourner pour 12 à 15 minutes, jusqu’à ce que les financiers soient dorés sur les bords et légèrement fermes au centre.

Laisser les financiers refroidir avant de les démouler.

Nous vous invitons à revenir en 2019

L’incendie de Notre-Dame de Paris s’est produit le 15 avril 2019. L’incendie a
commencé en fin d’après-midi et a rapidement ravagé la toiture de la cathédrale,
provoquant l’effondrement de la flèche emblématique conçue par l’architecte
Viollet-le-Duc au XIXe siècle. L’incident a choqué le monde entier et suscité une
vaste mobilisation pour restaurer ce monument historique.
Cette incendie en 2019 a ravivé la vision de Hugo dans Notre Dame de Paris,
soulignant sa sensibilité presque prophétique quant à la vulnérabilité des
monuments historiques et à l’importance de les préserver. Hugo y dépeint la
cathédrale comme un chef-d’œuvre en péril, menacé par la négligence humaine,
le temps et les transformations de la ville, Notre Dame de Paris sonne comme est un plaidoyer pour la préservation.

J’ai trouvé l’initiative d’Haviland remarquable de vouloir « remettre la table au cœur notre patrimoine culturel et littéraire en particulier ».

Pour ce premier chapitre, Victor Hugo s’est imposé naturellement. Il avait un goût prononcé pour la bonne cuisine. Comme le disait un de ses amis, Charles- Augustin Sainte-Beuve : « L’histoire naturelle connaît trois estomacs : le canard, le requin et Victor Hugo ». Il organisait de grands rendez-vous autour de sa table avec des artistes, philosophes, écrivains, politiques, personnes d’influence mais aussi avec les plus modestes comme des enfants pauvres. Tous avaient une place à sa table. Victor Hugo était donc une évidence !

L’idée de pouvoir évoquer à la fois le roman Notre-Dame de Paris et le monument m’a parue extraordinaire. Avec la renaissance de la cathédrale en décembre, après l’incendie de 2019 et cinq ans de travaux, le moment était idéal pour établir ce lien entre l’œuvre littéraire et l’édifice. De plus, terminer l’exposition l’année du 140e anniversaire de la disparition de Victor Hugo constitue un très bel hommage.

Et vous ou étiez vous le 15 avril 2019 ? Avec la Maison Haviland l’artiste a souhaité immortaliser cet événement unique qui a marqué à jamais sa carrière de journaliste et son coeur d’homme. « C était comme une evidence, depuis enfant je rêvais secrètement de pouvoir illustrer de mes traits les assiettes de nos déjeuners de famille… J’adorais aussi raconter des histoires. Aujourd’hui, c’est chose faite grâce à cette formidable collaboration avec Haviland. Quand en avril dernier, je suis allé rencontrer les artisans de la Manufacture j’ai été ému de partager leur passion. J’ai le sentiment d’avoir flirté avec l’exceptionnel. »

Je vous invite à vivre mon aventure en vidéo.

« Ecrire est une façon de parler sans être interrompu » selon Hugo

Exprimez vous ! Partagez vos impressions !

Tout au long du parcours nous avons essayer de vous faire participer avec le QCM , que diriez vous de gagner une pièce de l’exposition ? Laissez nous vos coordonnées

Bonus

La graduation représente le point le plus haut de Notre Dame qui était de 93mètres avec la flèche conçue par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIX siècle.

Victor Hugo, dans Notre-Dame de Paris, imaginait souvent Quasimodo évoluant autour des cloches et des gargouilles dans les tours de 69 mètres de haut, mais cette flèche centrale, culminant à 93 mètres, ajoutait une dimension encore plus impressionnante à la silhouette de la cathédrale, accentuant l’effet de verticalité et de majesté qui domine son roman.

A coté, vous pouvez découvrir le dessin de Quasimodo selon Victor Hugo

Victor Hugo avait une tendresse particulière pour ses petits- enfants qui le surnommait « papapa », et il aimait transformer les repas en moments ludiques et créatifs. Il lui arrivait de laisser des petits mots pour eux dans leurs assiettes, ajoutant une touche de magie à leur quotidien. Ces messages étaient parfois des mots doux, des petites devinettes, ou des phrases amusantes qui témoignaient de l’affection et de l’attention qu’il leur portait.
En plus de cela, Hugo s’amusait à mélanger les ingrédients de son propre repas dans son assiette pour en faire un joyeux “gribouillis,” divertissant ses petits-enfants et créant ainsi des moments d’insouciance. C’était une façon pour lui de transformer des gestes ordinaires en instants de partage et de fantaisie, montrant à quel point il aimait jouer avec eux et les
faire rire. Victor Hugo a su, à travers cette relation, transmettre ses valeurs humanistes et sa passion pour la poésie à une génération plus jeune. Pour lui, être grand-père représentait une seconde chance de redécouvrir l’amour familial, adouci par la sagesse de l’âge et enrichi par son propre vécu.

En politique, Victor Hugo était un fervent défenseur de la justice sociale, de la liberté et des droits de l’homme. Tout au long de sa vie, il s’est engagé pour les causes qui lui tenaient à cœur, devenant l’une des voix les plus puissantes de son époque pour les opprimés et les exclus. D’abord monarchiste dans sa jeunesse, Hugo évolue vers des idées républicaines et progressistes, influencé par les injustices sociales qu’il observe autour de lui.

Son engagement devient particulièrement intense après le coup d’État de Louis- Napoléon Bonaparte en 1851, qu’il condamne fermement. Contraint à l’exil, il passe près de 20 ans en Belgique, à Jersey, puis à Guernesey. Pendant cette période, Hugo publie des pamphlets puissants contre le Second Empire, notamment Napoléon le Petit et Les Châtiments, dans lesquels il dénonce la tyrannie et la répression. Hugo milite également contre la peine de mort, s’opposant avec force à ce qu’il considère comme une barbarie. Dans des discours célèbres, il plaide pour l’abolition de la peine capitale, une position audacieuse pour l’époque. De plus, dans ses œuvres comme Les Misérables, il met en lumière les souffrances des classes populaires, dénonçant les inégalités et l’injustice sociale, et défendant la dignité des plus faibles.

Son combat pour les droits humains, pour l’éducation, pour la liberté de la presse et contre la misère fait de lui une figure politique emblématique, non seulement en France mais dans le monde entier. Après son retour d’exil en 1870, Hugo poursuit ses combats au Sénat, restant fidèle à ses idéaux jusqu’à la fin de sa vie.

Je ne suis pas, messieurs, de ceux qui croient qu’on peut supprimer la souffrance en ce monde ; la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. Remarquez-le bien, messieurs, je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire. Les législateurs et les gouvernants doivent y songer sans cesse ; car, en pareille matière, tant que le possible n’est pas fait, le devoir n’est pas rempli. La misère, messieurs, j’aborde ici le vif de la question, voulez-vous savoir jusqu’où elle est, la misère ? Voulez- vous savoir jusqu’où elle peut aller, jusqu’où elle va, je ne dis pas en Irlande, je ne dis pas au Moyen Âge, je dis en France, je dis à Paris, et au temps où nous vivons ? Voulez- vous des faits ? Il y a dans Paris, dans ces faubourgs de Paris que le vent de l’émeute soulevait naguère si aisément, il y a des rues, des maisons, des cloaques, où des familles, des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n’ayant pour lits, n’ayant pour couvertures, j’ai presque dit pour vêtement, que des monceaux infects de chiffons en fermentation, ramassés dans la fange du coin des bornes, espèce de fumier des villes, où des créatures s’enfouissent toutes vivantes pour échapper au froid de l’hiver.

Voilà un fait. En voulez-vous d’autres ? Ces jours-ci, un homme, mon Dieu, un malheureux homme de lettres, car la misère n’épargne pas plus les professions libérales que les professions manuelles, un malheureux homme est mort de faim, mort de faim à la lettre, et l’on a constaté, après sa mort, qu’il n’avait pas mangé depuis six jours. Voulez-vous quelque chose de plus douloureux encore ? Le mois passé, pendant la recrudescence du choléra, on a trouvé une mère et ses quatre enfants qui cherchaient leur nourriture dans les débris immondes et pestilentiels des charniers de Montfaucon ! Eh bien, messieurs, je dis que ce sont là des choses qui ne doivent pas être ; je dis que la société doit dépenser toute sa force, toute sa sollicitude, toute son intelligence, toute sa volonté, pour que de telles choses ne soient pas ! Je dis que de tels faits, dans un pays civilisé, engagent la conscience de la société tout entière ; que je m’en sens, moi qui parle, complice et solidaire, et que de tels faits ne sont pas seulement des torts envers l’homme, que ce sont des crimes envers Dieu !

Vous n’avez rien fait, j’insiste sur ce point, tant que l’ordre matériel raffermi n’a point pour base l’ordre moral consolidé !